Dire et réclamer je t'aime. Ni le penser, ni le faire. Me l'en empêcher pour ces hommes. Devrais-je m'en priver pour cette femme sous prétexte que ce serait le cas à son égard à Paul ? Puis pourquoi concrètement ? Gâcher ce qui nous rend vivant et nous lie de base, en le disant à n'importe qui et n'importe comment. Idem concernant les rapports génitaux. Gâcher une partie de notre existence.
Ces trois mots sont prononcés pour ne pas froisser, à tour de bras, pour garder la personne, dans beaucoup de cas. À moins d'être l'exception qui confirme l'exact inverse. Ou dire qu'ils sont très bien ensemble et tout le toutim quand tu veux faire transparaître tes souhaits de bonheur. Être en couple n'est pas nécessairement synonyme d'heureux pour chacun, et ici il y a des gros doutes si ce qui doit arriver se passe comme prévu. Avoir un joli sourire ne signifie pas forcément respirer la joie, quand bien même il est un rayon de Soleil pour beaucoup. Faire le comique pour masquer (ou marquer) sa détresse et se remonter le moral, en quelque sorte, se convaincre que ça va. Mais oui, ils sont mignons ensemble, et j'en passe des vertes et des pas mûres.
Souhaiter le bonheur n'est pas nécessairement dans le vouloir d'une non-séparation d'un duo qui se montre amoureux. Et même si on voudrait que ça soit toujours ainsi, ça ne se passe pas ainsi constamment dans cette situation. Mon intention n'est pas de décider à sa place, à leur place, de me mêler de ce qui ne me regarde pas (alors que ça me regarde tout à fait), c'est un constat.
Ces termes, je les prononce et je sais pourquoi, pour qui, il y a les manières de les transmettre. Nos enfants ne sont pas que les notre et que ceci, ils ont des particularités. En faire par Amour ça peut être l'excuse quand on ne connaît ni d'Ève ni d'Adam, à part quelques points par rapport à tout ce que l'on a appris sur lui / elle, celui ou celle avec lequel / laquelle on partage le même toit. Les adultères ne me choquent guère, j'appellerais cela l'illusion de ces paires. Je les trouve plus sincères que n'importe quel "mariage" qui va foirer, parce qu'on se force à avoir quelqu'un impérativement, on le cherche en plusieurs personnes, en une, au lieu de le donner en le multipliant. Du coup, est-ce que « adultère » est le bon terme si on reste fidèle à qui l'on est ?
Des gens sont morts ou encore vivants, brûlés, démembrés, défigurés, des choses horribles. Des années de bobards, de mascarade, et je devrais acquiescer ? C'est d'une telle tartufferie de dire défendre la vérité quand on se ment à soi-même en premier et à propos de notre époux / se ! C'est mieux de regarder par là-bas pour la trouver soi-disant, pour éviter de regarder en soi ! C'est valable pour nous tous. Une catastrophe n'est pas une raison pour se priver d'exister, certes, mais je constate que parfois les êtres les plus éloignés de toi en kilomètres sont les plus proches de toi en terme d'âme.
La fin de Rammstein, mon cul ! Je ne parle pas de leur continuité dans le sens de ce qu'ils ont déjà fait qui sera toujours écouté par des personnes, mais de continuer à faire perdurer Rammstein dans son essence, et pas qu'en musique, car Rammstein n'est pas que cela et six bonhommes qui s'amusent sur scène avec le feu. N'y voir que cela n'aide pas.
L'indulgence a-t-elle sa place ici ?
Le mariage ne doit pas coincer quelqu'un. L'adultère est tentant et pour moi ça aide à y voir clair dans celui-ci. Les conflits pointent le bout de leur nez, parce qu'ils s'obligent à rester dans cette fréquentation, et pourquoi ? Quel mariage il y a si on se jure fidélité, de rester jusqu'à la mort, dans le meilleur et dans le pire, blablabla... Que l'on ne respecte pas ? C'est, décidément, encore une fois, mentir sur ses désirs et ses sentiments, les expressions, les gestes sont parfois des automatismes dans une "relation". Mentir là-dessus, plutôt que d'en parler ? Par peur qu'ils ne soient pas compris ? Pas étonnant d'aller forniquer à droite ou à gauche si on préfère se taire. Mariage et amour pur à la mords-moi-le-nœud. La naïveté et l'hypocrisie dans toute sa splendeur. Et quel romantisme. Prendre la peine de se poser avec soi-même d'abord, ça évite au maximum les drames conjugaux concernant deux individus qui ne se conjuguent pas.
Il est aisé aussi de divorcer, mais pourquoi rester avec cette personne si rien ne va plus ? Est-ce que la discussion est utile si c'est pour se trouver des excuses ? Se marier comme preuve et attraper la folie pour cet être. Problème, problème. Attendre que quelque chose comme cela arrive et se dire que quelque chose ne va pas certainement, sauf si les deux sont habitués aux coucheries de l'autre. Faire du coït ailleurs parce qu'on se sent à l'aise avec, pour avoir d'autres expériences, sans le consentement mutuel ? Donc puisqu'on est à l'aise avec, on veut avoir d'autres expériences, on se permet de faire cela. Mais dès qu'il y a infidélité envers quelqu'un qui finira par montrer son vrai visage aussi en la / nous quittant de toute façon, on divorce. Parce qu'on a pas envie d'entendre des prétextes foireux des deux côtés, j'imagine.
On prend des médicamants pour "soigner" ce que l'on a entre les jambes sans se soucier de leur plaisir. Parce qu'on en a envie, on pousse la personne à en avoir envie. Aucun échange, aucune écoute de l'autre. Le sexe peut être lié à l'Amour porté bien qu'ils soient marchandisés, achetables, galvaudés, banalisés, à l'heure actuelle. Il n'y a qu'à regarder les sites de rencontres et les sites pornographiques où c'est surjoué, on est objectifié, on rejette une personne car elle ne répond pas à nos désirs, la femme et même l'être vivant n'est là que pour assouvir des pulsions, c'est fait de violences et non de plaisir puisque simulé, où est le côté excitant ? Comment peut-on se dire libre sur ce point quand on s'enferme dans ce rôle, joue avec cette image ? Le coït est un acte primaire, mais quelle belle carapace portent certains... Sachant que cette intimité-là est aussi l'intimité de l'âme, il y a "échange" de vibration énergétique. Attention avec qui l'on copule. La tendresse, la sensualité, l'alchimie entre deux individus ou plus, disparu ? Il n'y a que le vagin, les fesses, les seins, le pénis ? Ah non non, ce n'est pas avoir un rapport, car le sexe lui-même, on le vend -carrément- comme détaché du corps en godemichet. Un rapport, c'est une connexion, le plaisir est partagé et existant, et il existe d'autres membres qui ont besoin d'être caressés.
J'ai de la considération pour un acte qui n'a strictement rien à voir avec tout ce que l'on nous montre à travers les réseaux sociaux et compagnie, qui perverti plus qu'instruit, devenu plus facile d'accès avec Internet. On en est au point où si tu n'as aucune activité sexuelle, on te demande pourquoi, voire on t'y incite, comme si c'était impérieux et on avait la prohibition de choisir avec qui le faire, attendre d'être prêt(e). On fornique comme on enfile des chaussettes. Je préfère le faire avec quelqu'un qui me considère et ne me traite pas comme un trou à sperme. Non, je ne suis pas coincée ni fermée d'esprit pour autant là-dessus. Le seul objectif dans un rapport sexuel c'est de cracher sa substance et au diable les frôlements, les frissons ? C'est animal, certes, mais ce n'est pas un faux-fuyant pour mieux faire passer et justifier toute cette agressivité. Parce que c'est de l'agressivité. Qui apprécie d'être traité ainsi ?
Quelle est l'utilité de dire ces mots-là en agissant ainsi ? Ils ont perdu de leur valeur, et ça ne date pas du vingt-et-unième siècle ! Même si la technologie y est omniprésente.
Ahhh, c'est beau l'Amour... Et simple.
You didn't love her. You just didn't want to be alone. Or maybe, maybe she was just good for your ego. Or maybe she made you feel better about your miserable life, but you didn't love her. Because you don't destroy people you love.
EXPRIME-TOI !