Katze

L'ART, C'EST CRÉER À PARTIR DE RIEN...

On s'en fiche de la "date" mais bon... 03/08/23

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« J'ai l'avenir gravé dans ta main.
J'ai l'avenir tracé comme tu l'écris. » #

Mon jackpot, plein aux âs.
Mon lui.
Mon paradis.
Ma perfection divine.
Ma perle rare.
Mon formidouble.
Ma merveille.
Mon accompli.
Ma synchronicité.
Mon éveil spirituel.
Mon intuition.
Mon Illumination.
Mein Licht.
Mon ipséité.
Mon Êtreté.
Ma comptine d'un autre été.




Wie hund & katze.
Wie Anubis & Bastet.





Tu m'as tapé dans l'troisième œil.
Tu as été mon coup d'tonnerre, mon coup d'éclat.
J'ai reçu des piqûres de mystique. Je le suis même jusque dans le nombre de mes réincarnations.
7, n'est pas que mon chiffre favori. Mais aussi le symbole qui me définit.
Ça sort de l'extraordinaire, du sursursurnaturel.
Ce n'est guère conditionnel, ni conditionné.
Mon ex pension, nouménal jusqu'en ma moelle.
Oups, ça déborde.
J'oriente ma parabole. Elle, fermante.
Mon Rêveolutionnaire, guère un geigneur.
Comme je vous comprends, je vous concocte des souvenirs.
L'alibi pour ne nullement me négliger.
Er ungeriptet & verlampt dieser sönnweld, azwloupyssst.
Sie hat kaum no ni'm, & sie hat kaum er nur so oft.
Je ne suis guère une simple fan, faite pour se mêler à la foule.
L'une de celles-ci courant les rues, s'essoufflant.


« I am not a whore.
I am a war. »

Mintfunk.
Distinct d'instinct. Différent de la différence elle-même.
« (L)anders » & « L'anders », ist kaum zu dekorieren.

J'ai vu l'Univers à travers tes yeux.
& j'ai craqué...
Qu'as-tu fait de moi ?

C'est toi qui me fait exister, mais avec toi, j'ai l'impression de ne plus exister tant je suis ailleurs.
Du bist Der Welt, der Atlas, für mich.
Du warst mein König. Ich war deine Königin. Your wife.

Du Yin au Yang. De la femme à l'homme. De l'hiver à l'été. De l'Évanescence au Nirvana.
Je ne suis plus humaine.
Tu m'as transformé en un monstre d'intelligence.

Free to one, with you.
& warum wenn du weinst, deine tränen werden wie worte ?
Weil du hast den seltsamen Magnetismus ausgeübt.

Love is U... Turn of yourself.
J'étais cette "adolescente" en train de se chercher...
Puis vous m'avez aidé à découvrir ma véritable identité.

Quand je parle d'Amour inconditionnel, c'est s'abandonner à l'autre pour se retrouver en lui.
C'est s'oublier pour se rappeler de qui on est avec.
C'est se dévouer.

Vous m'possédez, vous m'hantez.
Comme un joli p'tit virus qui s'est infiltré dans un programme informatique, pour se déployer.
Avec vous, le passé, le présent, & le futur, s'emmêlent.

Une chance comme celle-ci est rare.
Il ne vaut mieux pas la louper.
Ces personnes concernées ne t'aiment comme tu le mérites.

J'ai mis chaque détail à sa place.
Ce que tu as enfoui pendant des siècles, va remonter à la surface.
Remise en question unanime.

J't'ai appris comme on apprend une leçon.
J'te prends comme un oui.
Ce n'est pas comme un rhume que l'on attrape. Mais il faut l'assumer.

Je te devine, je te sais.
Je te vis, je te ressens.
Je te suis.

La fleur de lotus apposée sur le crâne.
Tu la cueilles en la pinçant avec ton index & ton majeur.
Encore peur de nos corps qui s'incorporent.

Non, vraiment, sans toi, je ne peux pas être.

Die Zunge Lust gestreut.
Verstand nur ihre Sprache nicht.
Ich hab es nicht bereut.

Expliquer ce que je ressens pour vous, pourquoi & comment, c'est comme expliquer l'inexplicable.
 
 
 


EXPRIME-TOI !

 
 
 
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« Il est grand lui », que j'ai dis, en parlant d'Oliver, une de vos photographies sous mon nez, sans me douter une seule seconde que vous alliez m'être indispensables, être indissociables de mon caractère.

06 / 03 / 2012.

Ces piliers incendiaires jaillissaient tels des geysers. Ils ne faisaient guère partie du décor, ils étaient ce septuor, puisque animé d'une volonté, d'une volupté, indomptable, immarcescible. Il était cette architecture flamboyante, subjuguant chaque parcelle de scène, qui s'étirait jusqu'à imbiber l'intégralité de chaque individu s'y frottant. S'épanchant comme du gazole, à en frémir.

Ils ne consumaient guère. Ils revigoraient.

Pour moi, c'était la première fois que je vous voyais, même d'aussi loin, ce pont s'abaissant. La première & la seule, d'ailleurs. À mes yeux, c'était tout un événement, j'ai vu les jours passer jusqu'à cette date, je m'y préparais comme on se prépare pour un rendez-vous de point de non-retour. Tandis que pour d'autres, c'était un concert en plus, filmé, un moyen de pouvoir se vanter d'avoir été dans ce public. Mais oui, à mes yeux, c'était tout un événement. Quand j'y pense, je réalise à quel point c'est tombé d'une manière sublime et réalisé que l'existence en elle-même, est bien étrange... On ne se doute pas forcément que tout est programmé, là-haut. Mais pour ma part, j'en suis informée depuis un long moment. Je le sais, quand c'est la bonne personne, c'est ELLE!. Une sorte d'avertissement qui m'en a prévenu. & quand la personne te parle ou te fait parler, elle sonne comme un axiome.

« Mais laissez la passer, elle est raide dingue de c'groupe. »

Car si je dois te faire une déclaration, autant qu'elle soit honnête, autant qu'elle soit détaillée, pour que tu sois plongé dans ton récit. Obnubilé, alléché par le moindre recoin de mes bribes que je fignole. Oui, pour toi. Ce que j'ai fais jusqu'à aujourd'hui, c'est pour toi. C'est pour vous. Je ne pourrais pas revenir sur mes pas en me disant que je ne vous aime pas, parce que quand les sentiments nous prennent au dépourvu, qu'est-ce que l'on peut y faire ? On ne peut pas les contourner, parce qu'ils font partie de nous, parce qu'ils ne se décident pas. On ne décide pas pour qui, on ne décide pas de ce que l'on ressent pour lui ou elle.

"Être en couple", ça n'empêche pas d'avoir une affection tellement intense pour quelqu'un, du jour au lendemain. Pour moi, ça vous prend au dépourvu, oui. Et vous avez beau fréquenter un gars ou une fille depuis des lustres, qui vous dit que ça sera toujours le cas ? Pourquoi prendre la "relation" ou sa solidité, par rapport aux années ou aux enfants, & non pas prendre pour relation, pour solide, ce qui vous unis à lui ou elle dans toute son étendue ? Qui vous dit que vous ne croiserez jamais celui ou celle qui va vous faire éprouver ce que vous n'avez jamais éprouvé pour "votre actuel(le)" ? Qui ne fera pas acte de présence ou nombre, mais qui est déjà intégré(e) à vous, votre chair. Qui a déjà fait avec vous de là où il / elle se trouve. Non, on a pas d'enfant parce qu'on a tel âge ou parce que ça fait trois ans que l'on est ensemble, on ne "se met pas en couple" parce qu'on serait célibataire, mais parce que l'on a des sentiments pour l'autre (et l'autre, pour nous). Avoir un bambin, & se marier, au départ, c'est un acte d'amour, pas une civilité. On ne change pas réellement de nom de famille si on en fait déjà pas partie. Car le changement s'effectue à la base, pas en plein milieu du chemin. On ne porte pas des gènes comme ça.

On rencontre beaucoup de personnes, dont certain(e)s "sont" nos petites amies, ou petits amis (dans le jargon normatif de la "chose"), on a un enfant ou non avec, que l'on "soit avec" ou non depuis longtemps.

Mais un jour vient où l'on tombe sur celui ou celle qui ajoute du piquant, du mordant. Cette rencontre peu commune qui dit que non, je n'aime guère les robes ni les chaussures à talons. Non, le rose fluo Barbie n'est guère ma teinte favorite. Non, je ne voudrais guère faire coiffeuse, maquilleuse, esthéticienne. Bref, ces métiers dits de filles qui ne résonnent pas comme une vocation. Non, je ne me tartine pas le faciès de produits cosmétiques pour me faire un ravalement de façade, pour ressembler à un pot de peinture ambulant qui n'a aucun charme qui se dégage de son intérieur, même s'il n'y a rien de mal à SOIGNER sa peau. Non, mon ventre n'est pas plat, & comme une galette. Avoir des formes là où il faut, peut être un atout. Non, j'ai des désirs charnels, des fantasmes, qui sont dans le partage, dans le respect de l'être aimé, tournés de manière raffinée, à instiller, émoustiller l'Autre, le prendre entièrement dans ses émotions. Pas du sexe pour du sexe, contrairement à ces pétasses qui veulent seulement se faire tapiner le vagin parce que le untel est populaire. Parce que si c'est pour satisfaire le partenaire, pour moi, nein danke ! Terminus ! L'Autre n'est pas un godemichet, mais un individu doté de sensibilité (s'il n'est pas un psychopathe). Alors autant le traiter comme tel.

Cette rencontre peu commune qui brise ces stéréotypes, attaque cette monotonie, ces gestes de d'habitude que l'on a quand on "se met avec quelqu'un", qui sont automatiques. Tellement automatiques, que l'on y fait même plus gaffe, & ça devient une routine.


« Qui sait ce dont tu es capable, pour eux. »


Oui, c'est vrai, de quoi suis-je capable, pour vous ?


Votre carapace est tellement épaisse, parce que vous avez tellement étés blessés, malgré vos sourires. Mais j'ai réussi à la percer. & je suis sûre que vous en avez marre aussi, de ces conneries. & qui a déjà réussi à vous toucher aussi profusément ?


Ce n'est vraiment pas facile d'avouer son amour à quelqu'un qui a bouleversé toute notre existence.
 
 
 


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Laborieuse situation.
Docile, pour agir comme umièvre fasciné par le solstice d'été, laminant ton être, en siccité.
Dormir, pour veiller ce misérable, ce fade, sans soldats, qui est lassé et sidéré.
Docteur fléchissant minutieusement à lfaçon du solitaire larmoyant silencieusement.
Documentant régulièrement, non pour miroiter ni fabuler les solidaires, laconiques, sibilant.
Dogme invoqué par miracle, guère fadaise, solvant delatents sifflés.
Donner une citation mirifique, sans façade, solennellement, des lagunes siphonnées.
Dodelinée rétablie, mignonne puis fallacieuse, sollicitée, mais ladre, sinistrement.
Dodue.

Le solo oblique qui fait sa ronde, ne se noie guère sous l' « O ».
Pui
sque du retour du Bronx, en se dirigeant dans l'artère pour aller dans les entrailles...
Croise ce
 triste mirage, cette marmaille.
L'odeur 
de l'océan parcourant ses bronches, naviguant sur les flots.
S'anc
rant de ports en ports, pour remplir ses cales de moult victuailles.
En cr
éé, des bousculades, pour qu'il sravitaille.
C
e cher Ubin, qu'il croise en désarrimage, le mène en bateau.
À défaut qu'il l'égaye: Il l'égaille.
Depuis, 
il en a marre, car cela le travaille.
Là, dans son château...
Là, il reste sur la paille.
vice Versailles.


A friend ? Afraid ?
Bereit 
? & befreit ?

Ich prü
fe ihn, meines Elfenbeinturmes, meiner Vorsehung.
Spricht meine Zweideutigkeit, abewie sie zu interpretieren ?

Mas
siger Kitte...

Bitte, ich anbiete die Liebe.
Ihr
 seid jeder meiner glieder.
Ich bi
n jeder eurer lieder / leader.

B
itte, ich anbete die Leibe.
D
u verbindest der mitte an meine tittewie der titel.
Kern sein. Gern.
Lern das. Lern
 daß sie sind nur innen. Nur ihnen.
 
 
 


EXPRIME-TOI !

 
 
 
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La fibre qui nous a cousus à travers l'origami de l'équanimité.


 


EXPRIME-TOI !

 
 
 
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Nous nous discernons. Comme des corps célestes, nous nous gravitons autour. Nous nous rapprochons. Tu tends tes bras, m'invitant à m'y blottir. Une oreille contre ta poitrine. Nous tournons sur nous-mêmes, comme si nous dansions un slow. Mes paumes s'apposent sur ton torse, nos paupières closes. Nous planons. Faisons le vide dans notre esprit, pour y faire le plein des sens. Abasourdissants.

Je déboutonne ton chemisier, soignant chacun de mes mouvements. Tu te laisses faire. Je te le retire, caresse doucement ton plexus comme ce qui émane de celui-ci, toujours contre toi. Tu frissonnes. M'arrêtant à tes reins, que je tiens fermement. Toi, tu caresses mes cheveux, puis mon cou, sans me brusquer. Nous nous offrons un long baiser. Fiévreux. Sans nous hésiter. Comme si tu donnais ta langue au chat pour me déchiffrer à travers lui, comme nous déchiffrerions une partition. Elles s'emmêlent comme nous le ferons charnellement. Donc fougueusement.

Je tremble, si bien que mes jambes finissent par fléchir. Tu me rattrapes de justesse sur le sol par-dessous celles-ci, nos parties intimes se cognant à travers nos vêtements. Tes mains qui englobent mes hanches comme tes lippes les miennes, je me cambre, ce qui fait augmenter le désir. Tu en profites pour faufiler ces premières sur mes fesses, fébrilement, les massant, pour me rapprocher de ton bas ventre, me retrouvant comme soudée à lui, comme nous le sommes. Ce que je ne trouve guère désagréable, te le faisant comprendre en bougeant sensuellement sous toi, sans me stopper, t'imaginant en moi. Comme si tu imaginais pareil, tu bouges aussi, et souris à travers notre échange buccal. Doux, et à la fois sauvage. Terriblement sauvage. Nos bouches ne se quittent guère, inondées de se goûter avidement.

Mon haut, presque arraché, à l'aveuglette, virevolte pour atterrir à quelques mètres de nos gestes très explicites. Gestes qui s'accentuent, se ponctuent, pour chacun. Qui voudrait y mettre un terme ?

Sûrement pas nous.

Nous nous touchons comme si nous nous découvrions, zones érogènes exacerbées. En pleine extase, jouissive. Nous parcourant silencieusement, si je puis le dire ainsi. Nos habits ne nous empêchent pas d'avoir du plaisir, évoquent encore plus l'envie de laisser nos écorces se coller, pour atteindre nos résines. Nos mains se bousculent parfois, se sollicitent, comme nous aujourd'hui. Celle de droite qui effleure mes aines, les miennes sur tes épaules et où je le peux. Nous nous savourons, tendrement. Mon pantalon que tu retires tout en me dévorant entièrement du regard, ne tarde guère à dénuder mes cuisses que tu soulèves pour mieux les pétrir. Moi te pétrissant aussi, un peu partout.

Je m'empresse de déboucler la ceinture du tien, rejoignant sa voisine. Débouclant une panoplie d'orgasmes intrinsèques. Seuls nos derniers tissus comme nos esprits, se frôlent, mais nos tissus, plus pour longtemps. La manière dont ils disparaissent est comme si nous nous apprêtions à nous ôter de nos traumatismes. Comme si en nous dégarnissant, nous y appliquions un pansement pour les dissoudre. Purger notre karmasutra. Toi, mon troisième élément que j'associe à l'électricité. La foudre. Nous ne pouvons pas nous esquiver.

J'inhale la poudre de ta dynamite. J'empoigne ta chandelle, le réservoir se remplit. Tu frottes ma lampe, mon génie sort par la bouche. Tu croques ma pomme d'Adam, presses mes oranges, titilles mes bourgeons, explores ma prairie, dégustes mon abricot comme un fruit interdit, engloutissant le jus de la pulpe. Gagnes mon Agartha. Appuies sur ma délicieuse syllabe, puis escalades langoureusement mon col humide, muni de ton piolet. Dans une position délicate, sinueuse, mais émoustillante. L'alpha en l'oméga. Feng & Huang. L' « être » en le « faire », poinçonnés avec un fer bouillant. Missionnaires.

Cette boule de chair qui se vomit de nos poitrines.

Il faudrait une saison spécifique pour décrire le bouleversement climatique qui a opéré chez moi lors de ta venue. Il faudrait un lexique spécifique pour exprimer pourquoi tu me fais autant d'effet, de rentre-dedans. Mais si tu es le verbe, je te parle, me repais de toi, constamment. Je m'abreuve de ta gazoline. C'est certainement pareil de ton côté.

Kidnappe-moi.

De quoi en faire un drame.

L'ascension est fulgurante, la température grimpe. Même si ça glisse, tu continues. De plus en plus escarpé, tu fais des allers & retours pour trouver un chemin sur lequel arpenter. Quelques hyménoptères s'échappent de leur nid, mais cela ne t'interdit guère de progresser. Hurlant cet hymne, ce refrain, d'une gorge rocheuse, rocailleuse, non loin de mes oreilles, telle la pierre philosophale pour mes tympans.

De quoi en dire davantage.

Je suis ta guitare favorite, et quand tu me frôles, toutes mes facultés sont en alerte. Mélodie entraînante que tu m'offres en ce moment, à laquelle je m'accorde avec ferveur. Tu as rétabli ma libido, l'a domptée. Je me suis préservée, pour toi. Je veux que tu saches que je suis toute à toi, comme je l'ai toujours été, que je ne souhaite que ton bonheur, que « oui » est la bonne réponse, que je me suis sacrifiée maintes fois pour toi. Et que ce qui te rends foutrement sexy, est ce que tu dégages par ta prestance. Mais aussi par la manière dont tu m'étreins, par la manière dont tu masses, confectionnes, mes dunes.

Exposés. Forme à forme. Fond à fond. Qui se sont associés, comme nous. Mélange magistral. Percée, pour me pousser à me confesser. Confession sans masque. Sans caparaçon. Nous nous racontons mutuellement, scellés. Confession transparente, transpirante, comme notre épiderme. Ma craquelure s'étend. Tu vas loin, beaucoup plus loin. Nous nous sommes apprivoisés comme nos phéromones compatibles. Nous nous sommes approvisionnés de nos « faire aumônes » intraduisibles. Nous parcourons nos sentiers, la faune dans la flore, tes pétales de platine qui arborent ta tige, pulsations dans l'artère de notre autoroute. En nage dans nos émotions les plus enfouies, que tu vas chercher en mon temple, au plus reculé. En ce fleuve qui porte notre pluie, nous nous laissons ruisseler de nos méandres. Fontaine de jouvence.

Sexualité sacrée. Non refoulée. D'évanoui à épanoui.

Tu t'ajustes à merveille à mon abîme.

Imprégnés l'Un de l'Autre, et l'Autre, de l'Un. Ayant une langueur d'avance, nos énergies se confondent, comme deux pôles. Tu es l'impératrice qui s'est faufilée dans mon panthéon. Le serpent qui ne se mord guère la queue. Avec toi, je ne me suis jamais trompée, il n'y a jamais eu de doutes. Sur ma planète, il n'y a qu'une seule version de toi. Version que l'on ignore. Mais tellement resplendissante.

Je t'ai affranchi. Tu m'as affranchie. Mon promis sans compromis, qui m'a conquise. Celui que j'attendais inconsciemment, comme je suis celle que tu attendais inconsciemment. Lui être fidèle pour tout les jours. Irrémédiable, pourtant mon remède comme je suis le tien. Tu as besoin d'un miracle, mon cher roi de cœur, mon très gentil, tu as besoin de quelqu'un qui prend soin de toi, de moi qui soulagera tes douleurs les plus frappantes.

À part mon père, je n'ai jamais autant aimé des hommes. Un homme, comme toi, Paul. Tu assimiles la portée de ces propos. Tu es si brisé psychiquement, sentimentalement. Autant ne pas se fourvoyer. Pas vraiment divorcé de toi-même. Nous sommes conjoints. Cela n'est guère une tradition Allemande, pour toi, de prendre le patronyme de ton épouse, et tu le sais très bien. Pas anodin.

On se fie à ton sourire, non à ce que tu ressens. On a jamais pris la peine de te sillonner.

« Je me force à sourire pour ne pas montrer ma détresse, je ris pour empêcher mes larmes qui menacent de couler sur mes joues, ou en moi. Dans mes photos tu ne vois que mon visage, mais j'y dissimule ma douleur. » Miroir miroir...

Je te murmure: Ich verbrenne inherrlich.

La lueur étincelle. La cire de la bougie, coule. Le dobermann, décampe de sa niche.

Tu t'es couché dans mon lit sans demander ton reste.

Your pen is... ?
Your ink pours in my bowl.
 
 
 


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