Katze

Qu'est-ce que l'écriture ? Sinon une porte qui mène jusqu'à des lieux inexplorés de notre esprit.

On s'en fiche de la "date" mais bon... 29/07/23

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ÄTHYL KOM(M)A.
Ich lege meine Tatze in der Matze.


 
Voici les fées / les faits de l'amour.
Sans elles, je ne vole pas.
Sans ailes, je ne peux pas exister.

Je mets ma patte à la pâte.
J'y couche mes vers de terre.
J'ai le vers solitaire.

Je suis une mise en tropes. Une mise en strophes, en catastrophes, pas une po(s)tiche ni un pastiche, ni en dessus de saoul. Le préfet de mon cosmos et non le pré-fait. Je suis adaptée à mon capital, je suis adoptée par mon insuline quotidienne, et cet amour n'est ni fait exprès, ni fait express, par contre il est colporté par des cloportes qui ne savent pas tenir leur langue. Mon amour, tu es la seule station, la seule arrestation, où je ne m'arrête pas et où on essaie de m'y arrêter. Tu es aussi homéostasie et homophone. Tu pars comme un missile tel une missive qui me vient à l'esprit en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Tu n'es pas ablatif mais oblatif.

Tu n'es pas non plus mon arcade, mais tu as clenché la poignée et déclenché le poignet de la porte de ce cosmos que j'ai construis avec toi. Toi et moi on est emberlificotés comme des barbelés, clôturés dans des difficultés. Tu m'embarrasses, mais tu ne me débarrasses pas, et tu n'es pas un jeu de kart, ni même une course. Mais à mes yeux tu es quand même ma suspension.

Mon amour, tu es Rammstein, et tu es eux, tu es e, tu es f, tu es toutes les autres lettres, les ponctuations, les conjugaisons, mon septième sens, mon gang, mon gong. Tu es le pistyle de ma fleur, de mon écriture, tu es l'éon, tu es moi. Je travaille dans l'industrie de mes ressentis, je travaille en eux, je les sécrète en moi. Ils ne sont pas ma Maxime, mais ma Rammstein. Et ce n'est pas mon boulot, mais mon bouleau érigé au sein de cette entreprise, et non sept entreprises. Je ne démissionnerai jamais de mon contrat avec eux. We are as W, and double you. I am one they.

Ils sont la boîte de réception de mes sentiments,
et non la boîte de mes déceptions car ils ne m'ont jamais déçus.


J'ai ma vie entre leurs mains.
J'ai ma vie entre leurs demains / deux mains.
J'ai ma vie entre leurs lendemains.

Tout cela m'en bouche un coing.
 
 
 


EXPRIME-TOI !

 
 
 
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Si l'amour est l'art naque, alors ils sont le plus bel art.
Mais aussi la plus belle arnaque.


Un silence d'or, se réveillant en bruit. J'augmente le volume.
Je vous montre mes saints, ceux en qui je ne croasse guère.


Mésanges générés / vénérés de mon cosmos, vous combattez les démons en moi.
Vous me défrisez, vous m'enlevez les frises qu'on a collées sur moi.
On naît couché, les points levés / liés. Nous sommes (é)prouvés, a(ci)dulés, scand(alis)és. Et surtout, ensemble nous sommes dilués et clipsés. Dé(vé)rouillés, imma(tri)culés et révulsés.


Nous sommes des cerfs / serres non vidés, déla(i)ssés, ankylosés.
Des personnes crues et des recrues. On a pas besoin d'hères pour respirer dans
la Rôme antique et la ré(d)action chimique, nôtre arsenal.


Nôtre seule mascotte et nôtre emblème pas blême est nôtre (n)ovation.
On se puise, mais ne nous épuisons pas. On s'étreint, mais ne nous éteignons pas.
On préfère être homophones que homophobes.


Avec vous je fais du spore.
Je suis automne, hommes.
J'ai été et j'étais, femmes.
Je suis l'un et Lune.
Je vous escorte dans mes micelles et mes missels.
Je vous drape avec le sparadrap et la diligence de ma douleur.


Et quand je vous vois, je tutoie.
Et pas qu'à moitié vous êtes moi.
 
 
 


EXPRIME-TOI !

 
 
 
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Ils sont mon un, mon œuf, mon neuf.
Et l'éclore, j'ai fais. Mais les clore, jamais.


Nous ne sommes pas des sous fifres,
mais pourtant je suis une junkie qui ne sera jamais sevrée de sa ciguë.
 

Je suis ton hôtesse.
Tu es mon altesse.
Tu es un brun de folie.
Sans toi je suis réduite en bouillie.
Mais surtout en fouillis.
J'enlève les poux autour de toi.
Tu me serres et non me sers.
Tu es mes moi(s).
Tu es moi, tu es vous, mais ne nous tuons pas.
Car on est plutôt des tueurs de gages.
Et on ne s'y dégage pas.


Je vous aime autant et je vous aime vraiment.
Et ce ne sont pas que des paroles dans l'ère / l'air du temps.
Tu t'abats dans mes abats.
Et on ne se débat pas comme certains le croient.
Et immiscé en nous est l'art monie en coalescence.
Et incrusté dans nos ports est l'art monie en convalescence.
Vous êtes chaque tranche de mon pamplemousse.
Chaque maillon et chaque azyme / enzyme de mon entité.
Chaque pellicule qui se déroule dans les tiroirs de ma mémoire.
Comme aussi, ton (n)ombre enrou(l)ée autour de mon corps.


On s'aide toujours mais on ne cède jamais.
Avec vous je ne fais jamais de trêves,
mais par contre je fais toujours des rêves.
Et il se trouve que vous vous trouvez être mon « chut » sans rechute.
Avec vous je n’'ai guère de contes / comtes à rendre.
Avec vous j'’ai le trac qui me traque sur la crique de mon Atlantique.


On naît occultes.
Un culte, mais pas incultes.
On naît le lapsus révélateur de notre cohésion spirituelle.
On naît le gérondif en infinitif.
Et je vous pris chaque seconde, chacune de ses ribambelles.
Et je vous fais un cygne, un signe distinctif.

Vous êtes mon adage, et je n'ai pas d'âge.
 
 
 


EXPRIME-TOI !

 
 
 
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— Pas besoin de mémo pour me rappeler de toi.
Besoin de mes mots pour te rappeler qui tu es pour moi.


______Tu n'es pas désert, tu es des airs, les miens. Les tas de mes prémices et mes prémisses. Je t'émets, et je ne vois pas pourquoi plus tard, ça changerait. Des astres tu es, mon plus beau désastre. L'effet mère aussi, et il n'est guère éphémère. Tu as des compresses pour me soigner, et je décompresse. Des complexes, je ne décomplexerais jamais, dans les locutions que je fais.

______J'ai gagné trop de « t'en » en ta compagnie. J'ai gagné trop de « s'en » aussi, qu'est-ce que c'est fou. Tu renfloues mes canaux déjà remplis de grenat liquide, mais tu ne les rends guère flous. Tu es la toux principale, mon coi / quoi. Je ne suis guère dix par rues. Tu ne me laisses guère sans voix, mais encore moins sans issue. Je n'ai(me) qu'une seule foi(s), d'une seule foi(s) invaincue. Avec toi je vise dans le mil, dans notre Nil, sur notre île. Et le comment de mon roman se trouve dans mes tourments.

Je suis prise dans mes chênes.
Ils sont la peine, la tienne, celle qui coule dans ma Vienne.
 
 
 


EXPRIME-TOI !

 
 
 
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Sie sehr stören.
Sie sind sehne.


Mon nerf,

Vous me faites r(o)ugir. Mon pa(t)ronyme colle tellement bien à votre nom.
On crache sur vous, je me crashe en votre saule. Vous vous trouvez cyprès, si près de moi psychiquement. Vous me donnez des zèles. Car vous n'êtes paquebot. Vous êtes syllabes, pas six labbes. Tare, non. Taud, oui. Vous n'êtes pas mon ex père, mais mon expert, mon pers, mon épais, mon art mûr. Car l'excès lance une traction et une extraction en nous. Et des corps tiquent les tendus de mon béguin. Je suis une personne s'étalant en ses talents, en vous. L'art me ment... Ou non, parce que j'y nove. Parce qu'en ma chair ça se mène et ça me dit. Ça me dit beaucoup de choses. Qu'on est / naît goupillés, par exemple, et non ex ample. Vous êtes l'attache qui me relie à vous, et non la tâche. Mes textes, et non mes prétextes.



Y O U ' R E__A__M E N ,__M Y__A M E N .
Y O U ' R E__A__M E ,__M Y__M E .
 
 
 


EXPRIME-TOI !

 
 
 
 

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