ÄTHYL KOM(M)A.
Ich lege meine Tatze in der Matze.
Voici les fées / les faits de l'amour.
Sans elles, je ne vole pas.
Sans ailes, je ne peux pas exister.
Je mets ma patte à la pâte.
J'y couche mes vers de terre.
J'ai le vers solitaire.
Je suis une mise en tropes. Une mise en strophes, en catastrophes, pas une po(s)tiche ni un pastiche, ni en dessus de saoul. Le préfet de mon cosmos et non le pré-fait. Je suis adaptée à mon capital, je suis adoptée par mon insuline quotidienne, et cet amour n'est ni fait exprès, ni fait express, par contre il est colporté par des cloportes qui ne savent pas tenir leur langue. Mon amour, tu es la seule station, la seule arrestation, où je ne m'arrête pas et où on essaie de m'y arrêter. Tu es aussi homéostasie et homophone. Tu pars comme un missile tel une missive qui me vient à l'esprit en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Tu n'es pas ablatif mais oblatif.
Tu n'es pas non plus mon arcade, mais tu as clenché la poignée et déclenché le poignet de la porte de ce cosmos que j'ai construis avec toi. Toi et moi on est emberlificotés comme des barbelés, clôturés dans des difficultés. Tu m'embarrasses, mais tu ne me débarrasses pas, et tu n'es pas un jeu de kart, ni même une course. Mais à mes yeux tu es quand même ma suspension.
Mon amour, tu es Rammstein, et tu es eux, tu es e, tu es f, tu es toutes les autres lettres, les ponctuations, les conjugaisons, mon septième sens, mon gang, mon gong. Tu es le pistyle de ma fleur, de mon écriture, tu es l'éon, tu es moi. Je travaille dans l'industrie de mes ressentis, je travaille en eux, je les sécrète en moi. Ils ne sont pas ma Maxime, mais ma Rammstein. Et ce n'est pas mon boulot, mais mon bouleau érigé au sein de cette entreprise, et non sept entreprises. Je ne démissionnerai jamais de mon contrat avec eux. We are as W, and double you. I am one they.
Ils sont la boîte de réception de mes sentiments,
et non la boîte de mes déceptions car ils ne m'ont jamais déçus.
J'ai ma vie entre leurs mains.
J'ai ma vie entre leurs demains / deux mains.
J'ai ma vie entre leurs lendemains.
Tout cela m'en bouche un coing.