~ Au risque de faire un meurtre si on s'approche de toi...
« Dans un coin de ma mémoire, il y a cette photographie qui me laisse de plomb, et qui ne veut pas s'effacer, de peur de me blesser comme un coup d'épée, aussi fort qu'un orage dévastateur. Mes larmes sont les vagues de ma tristesse. Je les laisse couler sur mes joues, et les goûte, avec une envie de partir, à vos côtés. Tout ce que vous m'apportez, j'en prends soin. Je ne suis en paix que dans votre prison. Et ça me fait du bien de penser qu'au milieu de l'horreur, il y a quelqu'un de spécial qui produit des miracles. Comme toi, comme vous, qui m'avez offert un crayon pour dire des tas de choses, en faire un roman, et y laisser mes empreintes, jusqu'à ce que je n'en puisse plus... »
« Parfois décrocher est bien plus douloureux que d'y être autant attaché qu'en ce moment.
Moi qui suis de nature fragile et sensible, ce serait fatal, et je louperais plus d'un battement.
Et personne ne pourra réparer cette erreur, à part toi qui saura raviver cette flamme flambant au rythme de ta guitare.
De votre musique...
Ou comme mettre un fichier informatique dans la corbeille, et on en parle plus.
Ce que j'ai ressenti quand j'ai tenté de le faire, j'ai failli m'écrouler, et après cette mauvaise période ils m'ont reconquise.
Après, peut-être qu'il y en a qui ne les aiment pas à la folie, mais quand on aime, avant tout, on ne compte pas,
et ce petit truc, au fond, nous retient, nous rattrape, et nous secoure quand ça va, ou quand tu déprimes.
Je peux comprendre que des personnes peuvent les retirer de leur tête sans que ça leur fasse un choc, un bleu au cœur.
Mais pour moi, c'est inconcevable. Si je pouvais leur apprendre ce que c'est que d'avoir de la peine quand je les vois virtuellement, non pas en chair et en os, et que je désire les encourager jusqu'au bout, je le ferai. Et même si ils ne sont pas ici, je sais que ça leur laissera des dommages autant que moi, de tout stopper du jour au lendemain. Ce que je souhaite c'est que leur mélodie continue à inonder mes veines et à me planter des flèches, comme Cupidon... »
Ne me réveillez pas, ne me séparez pas de mon repère...
~ Je lis en vous comme dans un livre ouvert...
« Je suis naïve, je crois en vos paroles dur comme fer. Ou alors vous êtes de beaux menteurs, mais ça m'étonnerait.
Et même que dans mes nuits, vous m'éclairez. Et même que dans mes cauchemars, vous m'éblouissez.
Et même quand je me noie dans ma solitude, vous m'accompagnez.
Bien que je sache que je ne suis pas totalement seule, cette impression me fait peur, comme avant.
Votre silhouette est mon ombre et ma lumière. Vos prunelles diffusent une lueur d'argent qui crépite en moi, et qui m'incendie. Je décalque votre talent, qui me consume. En fait, je suis comme une petite rose rouge, sans ses épines. Qui ne sait pas se défendre. Car ma défense c'est ce qui me berce et me fait aller dans la folie de plus en plus. C'est-à-dire, vous. Et grâce à ça, je sais remonter la pente, quand je suis dans cet abîme »
Ils ont su me soutenir, et le font encore, dans la minute, et dans les jours qui viendront.
Je leur dois tout. Sérieusement,tout de chez tout, largement même...
La seule chose dont je suis fière, c'est de ne pas savoir maîtriser mes sentiments, non, ce sont ces mots. J'écris, mais ce que je ressens reste inchangé, et grandi même au fur et à mesure. La seule chose dont je n'ai pas honte, c'est que j'ai su l'écrire à la bonne place, au bon moment. Pour lui, pour eux, je parle aussi pour mes amis à qui je tiens énormément, et pour que vous remarquiez que c'est vraiment sincère et réel. Qui oserait dire le contraire ? »
« Votre feu est destructeur mais aussi protecteur.
À six vous l'immodérez.
Vous êtes volontaires et énergiques.
Et aussi puissants et créatifs »
EXPRIME-TOI !