« Je lui dis que si elle avait vraiment des sentiments à son égard, elle n'agirait pas ainsi. Elle me demande de la fermer, je continue en ajoutant qu'il faut vraiment être barjo pour "calculer" tout, même jusqu'à récupérer un homme qu'on a pas été foutu d'aimer à sa juste valeur. » [Die Ungeahnte Ehe]
Je ne me fie pas à vos apparences, mais je m'en MÉfie.
Vous n'honorez pas son nom, vous n'êtes pas son « Anders », donc ne lui permettez pas d'être lui-même, qui il est VRAIMENT, d'être épanoui. Alors comment pouvez-vous être son épouse ? Vous êtes la mauvaise personne pour lui.
La réalité n'est pas telle qu'on vous la montre, mais telle qu'on vous la DÉmontre.
C'est l'habitude qui fait rester pour faire durer.
& il ne faut pas confondre des gestes d'habitude, de la vraie tendresse.
Comme de rester car on a un enfant en commun.
La longueur d'une relation, ou de ce qui y ressemble, ne fait pas l'authenticité des sentiments. Ce qui fait leur authenticité, c'est leur acuité.
Il arrive que « mariage » soit égal à « imagera », car c'est ce qu'il te fera: Il te trompera si tu t'y arrêtes.
& ça ne reste qu'un statut tant qu'il n'y a aucun acte qui atteste que tu as l'estime adéquate de son entité, si tu en es digne.
Faute de mieux, en attendant, parce qu'à portée de main, pour dire être marié(e), par peur d'être seul(e), par lot de consolation, par défaut, par dépit, par contrainte, par second "choix".
Mais rarement par Amour. Si l'autre est un choix, quelle considération lui porte-t-on ? Quand c'est LA personne, il s'agit d'évidence. Mais jamais c'est du « plouf plouf » entre deux ou plus, ni une décision, parce que ça ne se commande pas. Est-ce que vous apprécieriez n'être qu'un choix comme on hésite entre se procurer tel ou tel produit dans un magasin ? Vous mettre avec l'homme ou la femme qui vous tourne autour, vous drague, par peur de finir comme une vieille fille ou un vieux garçon ? Parce que l'on vous a bourré dans le crâne qu'il fallait à tout prix « être en couple », « avoir des gosses ». Que l'on vous mette le grappin dessus parce que vous vous trouvez à sa proximité / disposition ? Parce que untel ou unetelle n'a pas voulu de ce « on » ? Donc vous n'êtes qu'un « les autres ont refusé mes avances, alors je me rabats sur toi », « tu n'es pas trop dégueulasse, je vais tenter ». Donc on se met avec l'autre parce qu'il est sympathique et pas désagréable à lorgner ? Où est le respect, dans un tel cas ? Vous préférez la facilité, vous lancer sous prétexte que l'on veut bien de vous, et / ou voulez bien de lui / d'elle si l'individu vous tourne autour, que de vous battre pour trouver la formule, agir pour faire comprendre que c'est lui / elle, et rien que lui / elle. Qu'il / elle a besoin que vous l'aimiez pour sa juste valeur (et non, on ne peut pas être heureux dans la situation contraire), et non de vous sauter dans les bras par pitié, par « faute de mieux » et toutes ces balivernes.
« Je suis désolé, mais je suis en couple »
Désolé ? Quand on aime réellement la personne, elle n'est pas notre excuse, mais notre raison de vivre. Si on est triste de cela, autant se demander si on a un réel lien avec... Pour moi, cela se traduit par l'envie de se mettre avec cet autre individu, mais que l'on ose pas car l'on a été accoutumé(e) à voir cette première dans notre champ de vision. Sinon, pourquoi s'en excuser ? Gâcher et rater une putain d'histoire pour un ou une qui n'est pas fichu(e) de t'aimer à ta juste valeur. Si il ou elle te pousse à te mentir, te leurrer, sur ce que souhaite ton cœur jusqu'à sa dernière goutte d'hémoglobine, donc te dissocie de celui-ci, c'est que vous n'êtes pas faits pour être ensemble. Si on est désolé « d'être en couple » avec celle-ci, c'est qu'on ne se sent pas heureux, pas nous-même à ses côtés... Parfois, on ne reste pas parce que l'on est fidèle à l'autre, mais pour faire prolonger. Il n'y a rien de pire pour le moral, à ce niveau.
On ne prend pas quelqu'un parce que l'on ne supporte pas notre propre présence. C'est désolant. Puisque l'on ne peut pas supporter ce quelqu'un si l'on ne s'assume guère d'abord.
Si tu te sens coupable d'être avec, si je puis dire, la personne, à quoi bon continuer avec ?
Je pense qu'il y a une différence entre fréquenter quelqu'un depuis dix, vingt, trente ans, et la connaître depuis toujours. Parce que l'on peut fréquenter quelqu'un pendant des années sans savoir sa beauté la plus encastrée, la plus authentique (et je ne parle pas de son âge, son métier, ou des choses superficielles). Tandis que la connaître depuis toujours, on se met à nu sans se forcer, les sentiments et les pensées sont partagés, puisque nous avons affaire à son esprit dans toutes nos vies. C'est souvent en quittant la personne et / ou quand elle nous quitte, que nous voyons son vrai visage. Et c'est bien ça le problème... Être obligé de quitter l'autre, de se faire quitter par lui pour se / le connaître dans toute la profondeur de notre / son être. Alors que si on savait qui il était, on en aurait pas besoin. C'est comme se trouver loin de lui pour se retrouver au plus près de sa quiddité, dans le sens où ça nous permet, ici, de le connaître.
Il est des "relations" qui nous détachent de nous-même, alors que ça devrait être le contraire. Si l'autre est nous, il nous rapproche de notre carburant. S'il ne l'est pas, comment pouvons-nous avoir un lien avec ?
Je ne tomberais pas dans les bras d'un gars qui me tourne autour, parce que je ne suis pas une faible qui saute sur ce qui se frotte à moi sans même savoir qui je suis, ni savoir quelles sont ses intentions. Je n'ai pas envie d'être un critère de sélection.