Cela fait cinq ans que je n'ai pas écrit de texte sur l'amitié. Parce qu'à chaque fois, c'est le même topo: L'hypocrisie, le couteau dans le dos. Parce que pas réellement en phase avec ces "gens", certainement trop frappadingue, trop fantasque, trop dans mon cosmos, pour m'entendre avec eux. Trop décalé, trop sensible, trop à intellectualiser, à intérioriser. Trop trop.
J'en avais rédigé deux, à l'époque (comme si c'était il y a un siècle), mais ces valeurs à ce sujet n'ont pas changées.
Tant mieux.
J'ai l'impression que cette fois-ci, c'est différent, même si au début, j'étais assez dans la réticence, la méfiance. Je me mets toujours des choses pas spécialement méliorative pour le concerné, en tête, quand il s'agit de relation différente de celle que j'ai avec ce groupe germanique. Parce que j'y tiens tellement, que je décide de la protéger derrière mes multiples remparts, en usant de froideur, voire en en parlant jamais à untel ou unetelle (mais les circonstances ont fait que cela a été l'inverse), de "peur" qu'il essaie de me les arracher, de me faire les désaimer, alors que je suis sûr de CEUX que je ressens, pourtant. Une sorte de grosse carapace pour me couvrir d'une éventuelle "déception" sentimentale, le rendre "mal" pour le repousser, esquiver l'engagement, car je m'engage seulement quand c'est du solide, du sérieux.
C'est compliqué (comme si c'était simple, avec moi), mais l'histoire avec mon ex n'a rien arrangé sur certains de mes côtés, ce qui fait que je peux refuser une relation, même sans désir d'ordre érotique, pour me réfugier encore plus chez ceux qui ne m'ont jamais trahi (on sait qui, à la longue), présents lors de ma période la plus sombre, et le sont toujours & encore, dans la lumière.
Bref.
Ici, mon existence tourne autour du chiffre sept. Quand
mon père est (malheureusement) décédé, j'avais sept ans, j'ai découvert Rammstein sept ans après, je me suis inscrit à l'école de musique sept ans après eux, puis ce mois de naissance qui est le mois de Septembre, contient ce chiffre aussi.
Je devais m'inscrire pour des cours de guitare, au départ, mais pour une raison, on m'a proposé de prendre des cours de batterie. Instrument sur lequel j'ai craqué, puis voulais jouer depuis que je connaissais Rammstein (tiens donc). Comme si quelqu'un avait décidé de cette préférence, de cette raison, pour me conduire vers cette personne.
L'amitié, c'est une forme d'amour, sans les rapports sexuels. Elle n'a rien à voir avec l'âge. C'est plutôt une question d'affinités.
Amitié,
à moitié. Car des jumeaux de pensées, de sentiments, de vécu, que l'on a choisi de faire se rencontrer, parce qu'ils sont faits l'un pour l'autre, se complètent. Amibien, non. Ami bien, logique. Car en mal, c'est un ennemi, car il y a « haine », dedans.
Je me suis demandé si j'y croyais encore, de quelle façon ce terme se prononçait, pour ne jamais avoir eu d'amis. Mais des vrais, sur qui compter, peu importe la situation, les galères, le reste qui nous reproche d'être trop proches à ne plus reconnaître qui est qui, puis rester soudés malgré ceci. Mais des amis, des
âmes sœurs, ça fait partie de la même famille. Donc comment ne pas être proche d'un morceau de soi ? Pourquoi blâmer l'attachement entre deux quidams, en ce cas ?
Je suis sûr que nous sommes
cela.
Pour chaque étape de toute marche, toute ville de chacun de tes rêves, je serai ton guide.
Sur chaque route de n'importe quel lieu, dans tout les endroits où tu n'es jamais allé, je serai ton guide.https://www.youtube.com/watch?v=wJRh0PlWB6g