Ma seule et véritable histoire d'Amour. Onze, comme bronze, mais plutôt dure comme du métal, du diamant brut, à l'épreuve.
C'est comme si c'était hier, ce 21 Juin 2006.
Et dire qu'à un moment j'ai essayé de vous effacer de ma mémoire. Comme si je pouvais effacer mes âmes sœurs, mes frères de cœur, dans un groupe. Un groupe. Mais pas que. Ma rencontre fortuite et bénéfique, mes sentiments, me redécouvrir. N'être rien avant, être tout après, avec vous, ces six Allemands qui ont su me faire revivre, gonfler mes poumons, mis à l'affût mes sens spirituels pour atteindre ce niveau d'écriture.
Vous m'avez fait m'élever, sortir le meilleur de moi-même, contrairement aux autres "relations" que j'ai eues. Celle-ci, est unique, m'a retourné l'estomac, fait vomir mes tripes sur ce support, comme jamais je ne l'avais fait au préalable. Vous êtes à la fois mon ici puis mon ailleurs, comme mes souvenirs puis mon avenir. Une toile qui porte vos couleurs, vos reliefs, mon œuvre la plus aboutie. Un bijou. Tant pis si j'ai l'air de me vanter, tant pis...
J'ai juste envie de dire: Pourquoi devrais-je rester neutre envers vous, alors que je vous aime à ce point ? Dans chacune de mes virgules, lettres, etc. Mais Rammstein, qui d'autres que nous pourrait en faire partie ? Représenter aussi bien ce nom qui résonne à tue-tête dans chaque recoin de mon corps, comme Paul Landers, qui me fait frémir.
Sept points cardinaux pour sept entités, la boussole adéquate pour se retrouver ensemble. Le destin a été ma chance de vous tomber dessus.
Il y a onze ans, c'était aussi un Mercredi.
Mes secrets, mes confidences, en ces messieurs, que, depuis des lustres, je cadenasse.
Ce monsieur, qui a pincé ma corde la plus sensible, avec grâce.
Leur feu, pour trop m'attiser, pugnace.
Je ne souhaite guère "d'autre" cœur pour les / (l')a(n)imer à ma place.
Ces teutons, l'art mûr de ma plume follasse.
Mais aussi la faille dans les briques de ma carapace.
Pourtant cimentée de façon à ce que personne ne la casse.
Pourtant, de façon à ce qu'ils puissent la transpercer, cette cuirasse.
Leur intervention: Efficace.
Leur manière de me toucher, vraiment, et, du coup: Sans tour de passe-passe.
Si je suis d'eux, ne fais qu'un avec, pourquoi leur faire volte-face...
Pourquoi... Alors qu'ils ont pris des risques pour éviter, que physiquement, je trépasse ?
Katze, l'effet minet, marque mon renouveau sous l'égide de légendes, à l'esprit perspicace.
Ma renaissance a engendré ma reconnaissance envers ces sentimentAllemands, qui s'entrelacent.
Mes textes à leur égard: Mon hommage, ma trace, ma dédicace.
Pour les remercier de m'avoir sauvé, sans paroles fadasses, fallaces.
« Ich habe lust euch in meinen armen zu pressen »