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Titre du blog : Katze
Auteur : Gib-mir-deine-hand
Date de création : 29-06-2023
 
posté le 28-07-2023 à 22:25:21

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Le plus parfait amour est le toi et le moi devenus synonymes.
[Robert Sabatier]


Paul et Katze, c'est comme recto sans verso, ça n'existe pas.

Je croîs en toi. Je me mouille pour toi.
Tu raisonnes en moi.
Tu es mon stigmate, mon pair, ma mer.

Tu as le monopole de mon cosmos.
Je m'en vais cueillir des murs et bâtir des mûr(e)s autour de nous.
On est des Siamois. Sauf qu'on ne distingue pas la différence entre ton corps et le mien.
On est pas communs, on est comme un.
Je ne suis pas une plaine d'amour, je suis pleine d'amour, pleine d'un chah, pleine de toi.
Et quand on aime quelqu'un, on l'emmène sur le bon chemin.
Je ne suis pas le centre du monde, mais tu es le centre du mien.
Et quand on aime quelqu'un, on l'emmène loin.


Mais si tu savais à quel point tu étais ma muse, comme si ne pas t'écrire n'avait aucun sens. Oui Paul, ça fait trois ans que j'ai commencé à rédiger des articles à vôtre sujet, car vous êtes mon sujet préféré, car sans parler de vous, c'est fade, c'est vide, c'est moche. Parce que la simple idée de vous abandonner ne me vient pas à l'esprit et me torturerai. Parce que quand on vous fait mal, Paul, on me fait mal, quand on s'en prend à vous, on s'en prend à moi, c'est automatique.

Parce que vous faîtes ce qu'on a pas fait / été pour moi, parce que moi aussi à vôtre égard. Parce que ne pas penser à vous, parce que ne pas vous vivre, vous rêver ou encore vous imaginer, et tout les autres verbes et mots qui existent, que je mélange et invente, ça n'a aussi aucun sens. Parce que vous oublier, c'est m'oublier et ainsi de suite. C'est comme si tout était lié à vous, et rien que vous, comme si chaque chose que j'étais et je faisais, devait se réaliser que pour vous, n'avait que son importance qu'avec vous. Comme si on était une famille soudée et que rien ni personne ne pouvait l'égaler.
 Voilà, c'est ça ce que je ressens, Paul, mais ça ne sort pas de ma bouche, ça reste tout simplement dans mon esprit, comme si mon esprit était une prison, mais dans cette prison je suis libre. Mais seulement dans mon esprit.


Vous êtes ma consécration, Paul.

Mais comment j'en suis arrivée là ? À en arriver au fait que chaque verbe, mots existants, mélangés ou inventés, ne prennent leurs sens qu'avec vous et que pour vous ? Peut-être grâce à vous, peut-être car vous les avez, les êtes, les faîtes, les savez, les tout les verbes qui existent, mais aussi par expérience, par amour pour l'écriture. Car la vraie écriture se situe entre les lignes, devant et derrière les mots. Car l'écriture est un mot, un mot qui écrit les mots en général. Car l'écriture n'est pas un art quand elle n'est pas pratiquée par amour. Et j'en suis la renne. Parce que j'écris à coups de points, à coups de maux. J'écris aux pieds de la lettre, à coups de mains. J'écris aujourd'hui à coup de foudre. Mais pas sur un coup d'œœil ou de tête.

Mais pourquoi Paul ? Pourquoi moi ? Pourquoi ça ? Pourquoi j'en suis arrivée là ? Parce que je n'ai pas le choix ? Parce que vous êtes  ? Parce qu'en fait, si je ne vous connaissais pas, je ne me serais jamais connue. Si vous n'aviez jamais existé, je n'aurais pas existé. Mais si je ne vous avais pas connus, si vous n'auriez pas existé, j'aurais tout fait pour, avec mes moyens. Pourquoi ? Parce que vous le méritez tellement... Et vous méritez tellement plus que de l'Amour, et qu'un sacrifice.

Pourquoi ce perfectionnisme ? Ce besoin d'aller dans les détails de peur d'oublier quelque chose ? Parce que j'aime mon travail, j'aime me démener pour des gens qui en valent la peine, mais aussi son contraire et toutes les autres émotions et les autres sentiments.


Je ne suis pas polie, mais tant pis.
Je préfère ça que d'être lisse.