Agent 11120265
Féru de sa muse.
Entiché de ses djinns.
J'étais noire, vide, morte intérieurement, déprimée, renfermée, repliée comme encore aujourd'hui. Endeuillée, je n'avais plus aucun indice. Je n'étais rien*, j'étais critiquée, comme aujourd'hui encore. J'étais pessimiste, je me laissais marcher sur les pieds car j'étais naïve, pas méfiante.
Je n'étais plus moi-même*, et me contentais de "suivre" pour dire "suivre", parce que je ne savais pas quoi faire, j'étais désorientée, manipulée. Sauf que ça n'excuse rien. Mais Rammstein m'ont remis dans la droiture, j'ai appris à ne plus me passer d'eux.
Ils me font les aimer un peu plus chaque jour qui passe. On ne peut pas remplacer un groupe de personnes comme ça ou m'empêcher de les aimer, sans savoir ce qu'il y a derrière. À eux j'y tiens, je tiens aussi à mes textes, car depuis que j'ai commencé à écrire, je n'avais pas la tournure que j'ai maintenant. L'écriture c'est un don, mais il se travaille. Un agencement, ça se trouve, ça ne se pille pas. Ceux-là, ce sont juste des gens qui ont pas confiance en eux, pas d'habileté, pas d'expérience, pas de considération. Ils ont honte et peur de ce qu'ils sont.
Vous voulez continuer à tricher ? Bravo, mais ça ne vous mènera nul part, à part dans un cul de sac et vous ne pourrez pas faire demi-tour. Et ne je pense pas qu'il faut s'en moquer. Vous riez mais "au fond" ce n'est pas du tout le cas.