Je leur rends mon zèle. Un zeste même, avec son citron, acide et sucré à la fois ? Non, ne me posez pas de questions sur le fait que je les aime, sur la raison, sur tout de nous. De toute façon la réponse sera fixée dans l'interrogation, un peu comme une allure avec son abîme, une baie avec son jus, ou bien une brique avec son béton, vous êtes d'accord ? Ainsi nous sommes comme les vertèbres, si il y en a une qui se fracture, c'est fichu d'avance. Car il n'y aura plus aucun ingrédient pour limer la recette, et de charpente pour fixer l'édifice.
Vous voyez, je n'en ai rien à faire du fait qu'ils s'habillent luxueusement, qu'ils soient aisés, ou qu'ils aient une Ferrari dans leur garage, du nombre de leurs enfants et j'en passe. Par contre leur annulaire, auriculaire, index, majeur, pouce, non, car ils sont censés rester en contact, même éloignés, même adjacents. Moi je n'ai jamais voulu, ni pu leur lâcher la main, leur avant, leur aujourd'hui, leur destin, mais surtout leur paume car simplement le fait de les la(i)sser, je ne l'envisage même pas.
Et là vous vous demandez si je radote, mais ma continuité c'est bien Rammstein.
Un hybride fait d'enzyme. Un chas qui nous brode.
Car c'est là où je fus moi-même ensemencé, à nouveau.