C'est un métier, et ce qu'on rédige, une érudition. Un piston qui coulisse dans le cylindre qui gradue ce que tu éprouves, sans mensuration. Un théâtre sans fonction, l'auteur de nôtre vie. On peut expliquer l'amour comme une émotion colossale, qui dépasse toutes les hauteurs, une stabilité contre l'irrégularité. Un grade, une guerre. On pourra y passer des périodes, ça ne cessera jamais. Ça pourra être dramatique, apocalyptique, merveilleux, oui, ce sera immuable. Non identique, et spécial puis distinctif. Et en étant spéciaux, on se complète distinctement.
L'amour est-il commun ?
Il est dépendant des indépendants. Il s'abreuve d'une individualité qu'on ne peut pas chasser.
C'est une expérience exclusive qui m'envahie. Rammstein.
Et même les plus coriaces ne pourront pas nous accéder.
Et même un aiguisoir ne pourra pas nous exterminer.
Car nous sommes l'effet d'une bourrasque, d'alvéoles brochées dans la dentelle d'un deltaèdre équilatéral.
Félin pour eux.
Fait l'un pour l'autre. Qu'on le veuille ou non.