Ne changes pas ta façon d'écrire, c'est la plus belle façon de montrer que tu tiens à tes lettres. Une belle valeur. Une belle flagrance. Une belle fragrance. Des beaux mots qui font mal et qui font ta joie. Ils font ta joie. Rammstein font ma jubilation. Rammstein, moi, et mes lettres, on ne forme qu'une seule morphologie. Et ça, c'est la chose la plus belle. Le mystérieux est beau. Plus tu es mystérieux, plus tu es beau. Et je peux vous dire, que moi, je suis sublime. Avec eux, avec leur musique, j'irise. Complètement, même.
Je suis gourmande et déguste chaque rainure de leurs chansons. Je les décortique pour mieux voir ce qui s'y modèle. Ils sont la consonne de ma voyelle.
Tu es mon halo de lame. Tu es mon "hallo" du matin. L'amour avec bravoure. Les mots avec idéaux. Tu es mes idéaux. Mes oraux. Mon fléau. Mon honneur. La tige de mon pistil. Qui me soutient et me détient. Je cille devant ton regard pénétrant. Tu cilles devant mon regard charbonneux. Et épilé de tout. Une invitation à être inséparables. Incomparables. Confortables et détestables. Nous confessons notre haine et nos peines. On peine à marcher. Acérés par les coups qu'on nous donne. Nous sommes résistants. Couple qui ne forme qu'un. Alimentés par tout ceux qui giclent des critiques dans notre dos. Devant, il n'y a rien. Juste des faux-culs. Des gens qui nous prennent pour des bouche-trous. Qui se croient intelligents. Alors qu'ils ne sont pas cultivés. Je t'aime surdimensionnement.
Cousus à jamais dans les habits de notre antre. De notre "entre" temps / tant.
Mais...
Nous sommes inspirés, expirés, et aspirés dans un etcétéra. Irrités, et irrigués de nous.
Thorax contre thorax. Colonne contre colonne. Nous sommes suturés.
Et face à face, on se ressemble comme des synonymes.