« Je ne vous aimerais plus le jour où le globe se liquéfiera.
Je ne vous aimerais plus le jour où le désert ne sera plus là.
Même si on sait que c'est faux, et que je mens.
Je changerais de cycle autant de fois que vous le voudrez.
Changer la rosace des époques, pour vous retrouver à chaque fois.
Vous me conduisez tel un navire fourvoyé.
Notre marche est la même, nos pieds circulent en même temps que le cours d'une rivière. »
Ce 28 Janvier, ce fut la création de mon blog. Je voulais écrire des textes, mais pas de cette façon-là. C'était simple, c'était simple, c'était tellement simple, que j'ai voulu faire ma première vidéo, puis la deuxième, etc. Les mots sont venus en un coup de vent, j'étais si emportée, même encore aujourd'hui, c'est comme un fleuve de multiples teintes qui sonde en vous quelque chose de beau, de très beau. C'est aussi un peu comme une valise qu'on traîne, et qu'on traîne, et qu'on traîne derrière nous, une valise qui nous pourchasse, une valise remplie de ressentis et de baumes, de notre vécu, de tout de suite, de l'avenir déjà travaillé, et conçu, sans qu'on le sache. Et qui nous pourchassera jusqu'à la fin. J'ai envie de m'y attarder dessus, car ça en vaut la peine. Cent articles ce n'est pas rien, cent articles, avec ça tu peux en faire un bouquin. Tu tourneras les pages une à une, mais ça parlera toujours des mêmes hommes. De cette aventure, cette histoire, où je me suis abîmée les mains pour l'écrire, écorchée à trouver des phrases, qui ne définiraient pas parfaitement ce que je ressens. J'ai laissé glisser ma plume, chiffonné quelques feuilles, je pourrais écrire mille et une choses, ce sentiment restera toujours. Cet amour, est unique. J'ai cherché la raison. Moi je la sais, mais c'est un secret: Il m'a dit de ne pas le dire...