VEF Blog

Titre du blog : Katze
Auteur : Gib-mir-deine-hand
Date de création : 29-06-2023
 
posté le 08-07-2023 à 21:51:10

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___Texte pour vous__









______- ___Vingt et un juin deux mille six, six heure et demi.__



On ne se connaissait pas encore. Comme d'habitude je me réveille, me lève, va dans la cuisine prendre mon petit déjeuner tout en essayant de ne pas mettre de miettes par terre, avec ma mine endormie, je vais avoir tellement de chance qu'il va y en avoir sur le carrelage et je vais marcher dedans. Ayant fini, presque trente minutes plus tard, je range ce que j'ai déballé, nettoie un peu jusqu'à ce que ça brille, et vais me doucher. Je prépare de quoi me vêtir, puis des serviettes et un gant. Je me déshabille lentement, puis entre dans la cabine rectangulaire verticale, laissant couler l'eau pour qu'elle devienne chaude. Je la laisse réchauffer mon corps pendant cinq bonnes minutes, ferme le robinet, et prend le gel douche, que j'étale sur le gant, et me lave soigneusement. Je me rince délicatement, et mouille mes cheveux. Je mets du shampooing au creux de ma main, et me les lave, je répète ce geste encore une fois, me les rince, les sèche vaguement, m'essuie, et sors. Je m'habille de mes sous-vêtements, puis de mon maillot et mon jean noir. J'enfile ma veste malgré le bon temps dehors, passe aux toilettes, et passe me désinfecter les mains avec le savon de la salle de bain et de les rincer, puis m'en aller, il est sept heure trente. Je prends mon sac d'école, mon mp3 avec mes écouteurs, et écoute cette musique encore inconnue pour mes oreilles. Moi qui n'aimais pas le metal, je commençais à m'y faire, et je dois dire que ça me plaisait. Le titre de la chanson, je commençais à le savoir aussi. Pendant la route je l'écoutais en boucle, avant d'arriver devant la grille j'éteins mon lecteur et range mes écouteurs avec, dans mon cartable. J'étais toute seule, mise de côté, pas vraiment d'amis car ma mère m'interdisait de leur parler car soi-disant on faisait trop de conneries ensemble, je me tapais donc l'incruste avec des gens de ma classe que je connaissais à peine. La sonnerie retentit cinq minutes plus tard, allons nous ranger dans la case des salles, qui sont peintes dans la cour, attendant que notre professeur vienne nous chercher. Nous entrons dans la salle. Je subis x critiques, pour changer, je les compte par centaines, et ça m'agace. Pendant toute la matinée c'est comme ça, pendant la pause de dix heure, je suis une solitaire, avec des jugements à subir, comme si ça pouvait changer. Maudit collège, pensais-je. Je repars donc vers ce fichu bahut, et entre à nouveau. Les cours se déroulent normalement, enfin, pour les autres, moi je dois me concentrer pour ne pas m'énerver sur un qui s'amuse à jouer avec mes nerfs, justement. Enfin, cours d'Allemand, on nous annonce que notre professeure est absente, et qu'elle est remplacée. Nous sortons notre livre, notre TD, et notre cahier, mais à ce niveau de l'année scolaire, on ne fait plus tellement grand chose, alors il nous présente deux groupes de musique: Tokio Hotel, et Rammstein. Je lève mes yeux vers l'image « Das ist ein Gruppe von Metall » plus absorbé par votre regard braqué sur moi, que par autre chose, il fait circuler l'image, je ris sur vous, la première fois que je ris de bonheur, dire que intel et grand, l'autre petit ce qui fait une énorme différence de taille, je me souviens, j'ai failli piquer la feuille tellement vous m'éblouissiez. Ce grand c'était Oliver, et le petit, Paul. En rentrant je n'ai pas hésité à regarder votre biographie, et là, qu'est-ce que je vois ? Du Hast, la chanson que j'écoutais en boucle. Au départ je ne regardais que votre look, votre beauté, mais peu à peu je me suis tournée vers vos chansons. J'ai fini par toutes les entendre, et ces mélodies me sont restées en mémoire. Lire tout de vous, vous connaître, ce désir de vous voir augmente de plus en plus chaque jour. Oui, ça fait cinq ans passés que ça augmente, et je dois dire que ça me fait mal, et je désespère lentement.

En fait, je crois que j'ai bien fait en apprenant l'Allemand, je ne me doutais de rien, forcément, mais quand cela vous tombe dessus, vous vous redécouvrez, vous vous enfermez dans ce monde, dans le vôtre, pour ne plus se retourner et avancer dans votre chemin et suivre vos traces. Ouais, on est bien quand on est sur votre route et qu'on marche sur vos pas.

- Il n'y a que quatre lettres à mettre sur mes textes: Vous !

Je voudrais que mes textes vous touchent, vous crient des « Je t'aime ! », des « J'ai besoin de vous, à l'aide ! » Des tas de choses qui pourront vous faire dire: Comment fait-elle pour sortir tout ça ? Moi je me le demande parfois, je me mets à la place de quelqu'un d'inconnu, et ça m'impressionne. Ce qui est sûr, c'est que je souffre beaucoup, que je suis heureuse malgré tout, tout ça grâce à vous. Oui, une douleur que chacun supporte différemment, un bonheur que chacun dit à sa façon. Encore merci pour tout ce que vous nous donnez, je vous le rends !

Je me suis forgé une carapace, celle que personne ne pourra traverser et ne pourra casser.
Je cherche votre âme gravée dans mon cœur. Quand mon paysage se fane, je blottis mon regard dans vos yeux.