Katze

On trouve notre vocation en empruntant plusieurs chemins, pas en suivant une voie toute tracée.

On s'en fiche de la "date" mais bon... 09/08/23

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EXPRIME-TOI !

 
 
 
On s'en fiche de la "date" mais bon... 09/08/23

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J'étais partie, la peau froide, sur un terrain vague. Partie pour me changer les idées, près de l'eau, me ressourcer, au péril de la mer. Les gouttes tombant du ciel la remplissait, mais je n'avais pas envie de danser sous la pluie. La pluie, les perles salées coulant sur mes joues. Les éraflures sur mon épiderme étaient minimes comparées à celles qui me tiraillaient de l'intérieur. Le vacarme assourdissant qui y régnait, je commençais à l'apprivoiser. Je me promenais sous le vent frais du matin, sur la plage, et ses coquillages avaient l'air de petits monstres à s'écraser sous mes pieds parfois, endoloris. J'étais venue avec lui la veille, son nom est Landers. J'avais passé des insomnies, des nuits blanches, et des jours noirs sans sa présence, qui me manquait tant. Nous qui n'étions rien l'un sans l'autre... Mais c'était l'un sans l'autre, le Yin sans son Yang, que tout n'était que grisaille. Il m'avait offert une boîte à musique qui contenait les accords qu'il me destinait, ainsi que quelques fleurs qui étaient des roses rouges. Il était comme la bougie posée sur la couverture: Une flamme qui vacille. Ma flamme. Il me déclarait la sienne en jouant des notes qui s'agitaient dans mes tripes. Le reste est silence, c'était le titre de celles-ci. Les secrets du dernier soir que nous dévoilions, nous étions les amants du clair de Luneceux qui marchent dans les ombres pour faire lever le Soleil, la lumière, au coin de nos paupières. Nous embrassant en cachette, nous fondant charnellement de manière torride et atypique. Avec nôtre douce rêverie, nos épanchements gestuels, il y avait de quoi faire parler les pierres qui auraient du mal à trouver les mots pour décrire notre lien si puissant. Si il y en avait, est-ce qu'elles sèmeraient des cailloux dans l'esprit de ces gens pour les faire passer comme tels ? Eux qui adoraient me conter les jours qui m'avaient séparée de l'homme qui est mon élu. On aurait pu lire notre avenir dans du marc de café, ou dans une boule de cristal, mais lui... Lui il me confiait que j'étais son diamant. Sa femme. Il connaissait notre devenir, épris, à l'infini. Printemps, été, automne, hiver. Notre Amour était hors saison malgré sa chaleur. Nous priions pour que jamais minuit ne vienne, pour que jamais le néant ne nous prenne ! Sauf que, de toute façon, nous serions encore ensemble après ces fameux chiffres zéro. Ils symboliseront notre renaissance, notre « né en nous-mêmes », dans le monde des âmes.

Les bouts de phrases ont étés pris ici (2019), avec l'autorisation.
 
 
 


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Si la peur l'arbore, il se noie.
Pourtant pacifique, il regarde par le judas et voit Galilée.
Sa tête penche comme la tour de Pise.
Florence, sa Renaissance, est avec lui.
Lui, l'art, homme antique.
Son palpitant n'est pas en berne.
Ne fait pas de l'Aar.
Brûle sur son perchoir le coq d'Août.
Les flots cons ne l'éteindront aucunement.
Que ce soit en Égée, ou ailleurs.
N'est aucunement le pire aîné.
Mais celui qui ne tombe jamais halo.
Ses pompes ne sont pas funèbres, mais l'Éon.
L'Être par lettres, dont la gravité est solennelle.
Elles ne sont guère feues, mais l'ion rugissant.
Mes coups de folies !

 


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Éfaïjja nyèvoķ ¡

« Au lieu d'aller dehors, rentre en toi-même: c'est au cœur de l'homme qu'habite la vérité. » Saint Augustin

The adults walk and the shield run. It's a kidnapping. My power symbol. The root of Rammstein.

Mon ocytocine, ma sérotonine, est splanchnique. Un chouïa Une kyrielle.
Je suis ébaubi par votre sidérurgie. Nous irradions.
J'ausculte l'occulte qui me dit que vous êtes héros. Éther, oh.
Qui se prénomme Cyrille Juste.
Aucune catastrophe n'est une strophe, mais l'Histoire.
Comme celle du Roi Arthur, et son Excalibur.
C'est l'arène, c'est vallée.
Une épée de Damoclès au-dessus de leur tête.
L'Échec se couche et le Mat se lève.
La platine est figée.
Ils restent taraudés.
 
 
 


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Je crois qu'on est comme les six composants d'un explosif. Et quand on nous réunis, ça fait de la nitroglycérine. Si vous prenez les composants séparément, ça n'explose pas forcément. Mais dès qu'on est ensemble, il y a une réaction chimique, et là, tout arrive. [Paul]

Je dirais plutôt sept composants, même largement plus.



C'est notre rendez-vous. Tu me prends par la nue anse et tu te verses en ma tasse. Tu es fou de moi, tu ne te fous pas de moi. Je ne suis aucunement celle que l'on voudrait que je sois. Tu mimes sur mes inclinaisons, des spirales. Tu n'es guère vitesse mach o. Mes textes sont une lettre continuelle, une (s)édition permanente de mes émotions. Métamorphose perpétuelle. Dans mon cortechs. Je viens à point si tu sais m'attendre. Puisque tu me laisses à te désirer. Je ne fais pas comme si, je ne le fais pas comme ça. Mais de cette manière.

IL de son trésor.
Son jaspesa cornalineson œil de tigresa malachiteson apatiteson lapis lazulison améthyste.
Quelle: Qu'elle. En dix mentions.

Parfois il vaut mieux se taire que de sortir l'intégralité, et que tout ces gens ne soient pas convaincus. Autant les laisser croire ce qu'ils ont envie de croire, ne se donnant pas la peine de dépasser la bordure qu'on leur impose.

Mais est-ce que cela importe ? Peut-être que certains ou certaines seront persuadés ou me persuaderont que ce n'est que dans ma tête, que je suis cinglée car je ne pense pas comme je devrais penser. Mais est-ce que cela devrait m'affecter ? Ai-je besoin du regard extérieur ? De remarques foireuses ? Je croîs en toi, je croîs en vous. En nous.

Alors ils parleront plausiblement sans s'être informés, sans s'être glissés sous notre épiderme. Ils se diront, éventuellement, que ce ne sont que des bribes mises bout à bout pour décrire ce que vous me faites ressentir, mais ce n'est pas que cela. Ce n'est pas l'Amour, le que l'on croise en majorité, le celui qui est commun, que l'on nous a inculqué comme étant l'évidence.

Voilà pourquoi parfois il est mieux de rester taciturne, d'en dire le moins, mais même avec le minimum, il y a des déformations. Et même sans en découdre un, il arrive que l'on nous fabrique des propos que nous n'avons jamais prononcés.

Bien sûr, il y a aussi des individus qui font preuve de jugeote.
 
 
 


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