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On s'en fiche de la "date" mais bon... 09/08/23
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J'ai visité pour la énième fois ce blog que je commentais il y a dix ans (DieLeiche), en me disant que j'ai évolué de manière très fulgurante, mais en me demandant: « Est-ce que c'était bien moi, cette personne ? Je ne me reconnais plus ». En dix ans, j'ai l'impression d'être passée à une simple fan (en apparence) qui n'écrivait pas encore des textes à ses idoles, à moi qui sais une multitude de chose sur la catastrophe, voire tout, et j'ajouterais même que j'ai la sensation d'être la seule à savoir ce que je sais à son propos, car j'étais et je suis le principal protagoniste de l'Histoire. Qui aurait cru que j'en arriverais là ? Alors qu'il y a dix ans, il y en a qui se moquaient encore de moi, certainement par ma façon de parler, parce que je donnais l'air d'une fille suicidaire qui voulait en finir avec la vie, se morfondant sur son sort alors qu'on ne se gênait pas pour s'acharner sur moi, et qui riait comme elle pouvait à ce temps-là, sous l'emprise d'un manipulateur. Sans me douter de l'avenir qui m'attendait, mais inconsciemment, je me doutais que quelque chose de pas commun se tramait.
Vous, Messieurs, vous m'avez fait changer au point où je n'en reviens pas. Je suis partie de rien, et voici où j'en suis aujourd'hui, où j'en serai dans des semaines, car je pense que maintenant, cela ne se compte plus en années, et j'ai envie de dire « ouf ».
Je vais peut-être enfin pouvoir serrer dans mes bras celui que j'appelais « mon mari », tout en m'en amusant, si je puis le formuler ainsi. Et qui sait à quel point j'avais raison... Même si on aurait pas dit, on aurait pu croire ou on croyait que je me faisais des films. Mais pour moi, ça a toujours été le cas, j'avais raison, j'en suis convaincue depuis tout ce temps, comme convaincue que le destin va et doit nous réunir.
J'ai rédigé une fiction sans penser une seule seconde que ça allait être de la prémonition, entre autres.
Vous, Messieurs, vous m'avez fait changer au point où je n'en reviens pas. Je suis partie de rien, et voici où j'en suis aujourd'hui, où j'en serai dans des semaines, car je pense que maintenant, cela ne se compte plus en années, et j'ai envie de dire « ouf ».
Je vais peut-être enfin pouvoir serrer dans mes bras celui que j'appelais « mon mari », tout en m'en amusant, si je puis le formuler ainsi. Et qui sait à quel point j'avais raison... Même si on aurait pas dit, on aurait pu croire ou on croyait que je me faisais des films. Mais pour moi, ça a toujours été le cas, j'avais raison, j'en suis convaincue depuis tout ce temps, comme convaincue que le destin va et doit nous réunir.
J'ai rédigé une fiction sans penser une seule seconde que ça allait être de la prémonition, entre autres.
Rajouter un « m » pour ne pas confondre la ville où a eu lieu cet événement tragique, avec le groupe...
Qui a déjà fait le rapport entre le crash et la pyrotechnie ?
Oui, « exactement pareil » ! Ils sont confondus, et c'est fait exprès !
Alors pourquoi le second a deux « m », et pas la première ?
L'erreur a été de croire que c'en était une.
Qui a déjà fait le rapport entre le crash et la pyrotechnie ?
Oui, « exactement pareil » ! Ils sont confondus, et c'est fait exprès !
Alors pourquoi le second a deux « m », et pas la première ?
L'erreur a été de croire que c'en était une.
On s'en fiche de la "date" mais bon... 09/08/23
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Il m'a abordé pour la première fois en me parlant du décès de son père, comme s'il savait déjà que le mien était décédé.
_________________ « Alors, tu jouis ? »Pas avec un mec aussi glacial que l'Antarctique, qui s'y prend comme un manchot, et qui a souillé la mémoire de millions d'êtres sans s'en rendre compte, sans vergogne, sans être désolé.
Il ne sait vraiment pas sur quels pieds il a marché, celui-là.
Lever mon annulaire pour "lui" ? Non, mon majeur.
Je baisse la tête, ça l'alerte. Je retrouve mon visage en face du sien, remonté délicatement par le menton.
— Tu veux me dire quoi avec cette réaction ?
— Juste dire... Qu'il a failli m'arracher la vie, et que j'ai failli la perdre de sa faute. J'ai essayé de vous oublier après l'avoir quitté, parce qu'il ne voulait pas de vous dans ma vie, et je me suis dit qu'il avait gagné en faisant ce qu'il m'a fait.
— Oublier comment ?
— En écoutant un autre groupe que vous et en me forçant à les aimer, quand je me le suis dit, le soir, j'ai pleuré, par bien et par mal. Puis deux mois après j'ai compris que ça ne servait à rien, puisque je vous aimais trop pour vous effacer comme ça. Donc si tu penses que je ne tiens pas à toi ni à vous...
— Oublie ce que tu penses, ce n'est pas le cas. Il s'est juste servi de toi, a joué avec tes sentiments pour nous, pour son intérêt. Un gros égoïste, en fait.
— Tu veux me dire quoi avec cette réaction ?
— Juste dire... Qu'il a failli m'arracher la vie, et que j'ai failli la perdre de sa faute. J'ai essayé de vous oublier après l'avoir quitté, parce qu'il ne voulait pas de vous dans ma vie, et je me suis dit qu'il avait gagné en faisant ce qu'il m'a fait.
— Oublier comment ?
— En écoutant un autre groupe que vous et en me forçant à les aimer, quand je me le suis dit, le soir, j'ai pleuré, par bien et par mal. Puis deux mois après j'ai compris que ça ne servait à rien, puisque je vous aimais trop pour vous effacer comme ça. Donc si tu penses que je ne tiens pas à toi ni à vous...
— Oublie ce que tu penses, ce n'est pas le cas. Il s'est juste servi de toi, a joué avec tes sentiments pour nous, pour son intérêt. Un gros égoïste, en fait.
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